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Bovann Group : success story ou vaste escroquerie en préparation ?

Le Togo, déjà fragilisé par une dictature de plus de six décennies, devient-il aujourd’hui un nouveau terrain de jeu pour les « Feymen » venus d’ailleurs ? C’est la question que soulève l’arrivée fracassante d’un certain Bovann, présenté comme un jeune entrepreneur camerounais, mais dont les méthodes rappellent plus l’escroquerie que l’innovation.

Des bureaux, des emplois fictifs… et des sociétés sorties du chapeau

À peine installé, Bovann annonce déjà deux structures au Togo, avec un démarrage programmé pour le 1er janvier 2026 :

BOVANN GROUP (BG), une SAS

GROUPE BOVANN CONSTRUCTION, une SARL

Des bureaux ouverts à la hâte, des annonces tapageuses, mais aucune transparence sur les activités réelles. S’agit-il de véritables entreprises productives ou simplement de coquilles vides destinées à drainer de l’argent et à le faire circuler hors des radars ?

Le spectre du blanchiment d’argent

Au Cameroun, le « modèle Bovann » est déjà assimilé à l’escroquerie organisée et au blanchiment d’argent. Pourquoi alors, au Togo, ce personnage obtient-il si facilement l’espace pour s’implanter et dérouler ses plans ?

Le silence des autorités intrigue. Pire : il laisse penser que certaines complicités au sommet permettraient de couvrir cette nouvelle « success story » importée.

Les Togolais doivent rester vigilants

Dans un pays où l’économie est déjà étouffée par la corruption et les réseaux parallèles, l’arrivée de tels profils devrait alerter. Au lieu d’applaudir, les Togolais doivent poser les vraies questions :

• Qui finance Bovann au Togo ?

• Quels capitaux alimente réellement son « groupe » ?

• Pourquoi deux sociétés créées simultanément, sans activité claire ?

• Et surtout, qui couvre son installation express ?

En conclusion

Bovann n’est pas un simple entrepreneur étranger venu « investir » au Togo. Tout indique qu’il pourrait bien être un nouveau maillon d’un vaste système d’escroquerie et de blanchiment, importé directement du Cameroun.

Notre rédaction suivra de très près le lancement de ses activités et reviendra avec des preuves, car derrière le vernis des beaux bureaux et des logos flamboyants se cache peut-être un nouveau scandale financier qui menace les Togolais.

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