Les artistes du régime : marionnettes sans ambition et vitrines de la propagande

Parmi les artistes proches du parti UNIR, Masta Just du groupe Toofan illustre parfaitement l’échec d’un système qui investit massivement… pour un rendement proche du zéro. Malgré des moyens colossaux injectés par le régime, leur prestation au Zénith s’est soldée par un cuisant échec.
Chaque année, lors de la fête traditionnelle de la région de la Kara — transformée par le dictateur en un véritable meeting politique — les mêmes têtes d’affiche reviennent. Ces artistes, choisis et financés via des “marraines” et “parrains” bien connectés au pouvoir, participent à cette mascarade sans honte. Après le festival, ils se pressent au palais pour féliciter le chef sur sa “gestion du pays” et sa “politique”, tout en insultant les artistes engagés et les membres du mouvement M66, allant jusqu’à traiter Amron “d’artiste raté” et d’imbécile.
Ces pseudo-vedettes ne sont rien d’autre que le reflet de la médiocrité du régime qu’ils servent. Certains, malgré des sommes faramineuses dépensées pour les promouvoir, restent prisonniers d’une carrière au point mort — et d’une hypocrisie notoire qui cache bien des secrets, y compris ceux liés à leur vie privée.
Des artistes sans réflexion, sans vision, sans ambition. Des figures creuses, manipulées et manipulables, qui préfèrent être les instruments dociles d’un pouvoir dictatorial plutôt que la voix du peuple.