Chimène Assemian alias Hamond Chic Caviar : une simple mitomane ou la façade d’un réseau de blanchiment d’argent au Togo ?

Depuis plusieurs semaines, un nom circule dans les conversations : Chimène Assemian, alias Hamond Chic Caviar. Présentée comme une « entrepreneure » et propriétaire d’une station-service CAP à Agovoudou, elle suscite autant d’admiration que de doutes. Mais derrière cette image bien polie, se cache-t-il une réalité plus sombre ?
Le parrainage douteux de Docteur Koodom
Selon plusieurs sources, Chimène serait directement protégée par Docteur Koodom, personnage controversé et lui-même soupçonné de blanchiment d’argent au service d’Ingrid Awade, figure influente du régime. Dès lors, une question s’impose : cette femme est-elle réellement une entrepreneure indépendante ou simplement une vitrine utilisée pour masquer des opérations financières douteuses ?
CAP : propriété d’État ou propriété privée ?
La confusion atteint son paroxysme lorsqu’on observe que la station CAP d’Agovoudou est présentée comme la propriété de Chimène. Or, CAP est une société 100 % publique, appartenant à l’État togolais.
Alors, comment une simple « ambassadrice » pourrait-elle s’autoproclamer propriétaire d’un bien national ?
Si cette station lui appartenait réellement, pourquoi conserver le nom CAP au lieu d’y apposer une identité propre, comme le font les multinationales (Total, Shell, etc.) ?
De vraies questions que les Togolais doivent se poser
• Depuis quand n’importe qui peut s’improviser « propriétaire » d’une station d’essence au Togo ?
• Quelles sont les conditions réelles pour obtenir une franchise pétrolière ?
• Où sont les documents officiels attestant de la participation de Chimène au capital de CAP ?
Nos vérifications montrent qu’aucune trace de son nom n’apparaît ni au CFE (Centre de Formalités des Entreprises), ni dans les archives publiques relatives à CAP.
Une diversion politique bien orchestrée ?
Tout cela intervient dans un contexte particulier : celui d’une dictature vieille de plus de 68 ans, où la propagande et les diversions médiatiques servent souvent à masquer les vraies préoccupations du peuple.
Au lieu de donner des réponses, le régime fabrique des « success stories » artificielles, comme celle de Chimène, pour détourner l’attention et entretenir des illusions.
En conclusion
À ce stade, une chose est claire : aucune preuve tangible ne démontre que Chimène Assemian détient légalement une part de CAP. Jusqu’à nouvel ordre, tout laisse penser qu’elle n’est qu’un paravent pour des intérêts plus puissants, pilotés par Docteur Koodom et Ingrid Awade.
Le peuple togolais mérite des réponses, pas des mirages. Nous attendons que la lumière soit faite, documents à l’appui.